Sauvegarde du patrimoine, sauvons les nobles -part 2

Le super week-end des jardins…(Part 2)

Donc après une longue négociation avec la prof d’économie, j’ai réussi à obtenir mon sandwich rillettes et ma boisson pour 5,50 euros en faisant l’impasse sur le forfait menu avec le gâteau maison pour 6,50. J’ai bien lu dans ses yeux que j’étais encore un touriste minable, radin et mesquin sur son pouvoir d’achat, mais bon c’est pas de ma faute si je ne suis pas gâteau, pour une fois que j’ai pas un défaut. J’ai zappé sur la case humour pour éviter la bêtise qui pouvait m’échapper…

Bref je me suis installé, peinard, sur un salon de jardin en teck (c’est la classe…), pour me livrer à mon sport préféré, l’observation du microcosme humain.

Bingo, en moins de 3 minutes, un couple à la table à coté, génial, le gag…

Monsieur a acheté les sandwichs, madame les boissons, mais monsieur aussi…Sur, mon sujet d’observation était droit devant moi, il était temps de regarder le ciel pour me préoccuper de la météo, mon radar à rigolade était verrouillé sur une cible.  Madame a très vite fait de faire un commentaire en voyant monsieur arriver avec fièrement avec son chargement. Sourire, manque de coms sur l’organisation, et 2 cocas pour l’une, 2 bières pour l’autre…hum un vieux couple ????

Peu importe, madame a fait un regard circulaire, pour vérifier les autres tables, et j’ai eu beau faire l’absent elle a compris…que je m’amusais de cette situation. Pourtant je sais être parfaitement stoïque.

Pas de pot, visiblement elle pratiquait les même jeux que moi, et j’ai eu le droit a une démonstration, quand monsieur est parti acheter des crêpes, j’ai eu le droit d’entendre son monologue faire le commentaire des sons captés par ses grandes oreilles, sourire, je pouvais pas faire mieux, avec les même sons, madame avait vraiment de l’humour…

Bref il était temps pour moi de prendre mon café, car l’air de rien entre rosier ou hortensia, le choix était fait.

Café, cigare pour respecter la consigne, fruits et légumes, avant de repartir vers le parking en pensant au stand ou j’allais consommer

Mais c’est encore une drôle d’histoire…

Bruno